DÉBAT - Dans la métropole lillloise, les maires de Faches-Thumesnil, Nicolas Lebas (Modem) et d'Halluin, Jean-Luc Deroo (PS), veulent témoigner des expériences menées dans leurs villes, avec les villages d'insertion roms. Et cela se passe bien, disent-ils. Voici leur communiqué commun.
"Fin 2008, nous avons répondu à un appel lancé aux maires de la métropole [lilloise, ndlr] par Martine Aubry, présidente de Lille Métropole, pour accueillir des villages d’insertion de familles roms vivant en très grande précarité.
Bien seules à l’époque, les villes de Faches Thumesnil, d’Halluin et de Lille (rejointes ensuite par la ville de Roubaix) ont mis en œuvre cette démarche de solidarité envers des citoyens européens : 2 mobil homes à Halluin pour 10 personnes, 3 à Faches Thumesnil pour 17 personnes.
Les terrains sont communaux ou communautaires ; le financement des mobil homes a été assuré par l’Etat, la volonté était municipale et l’accompagnement était associatif : concrétisation d’une coopération exemplaire et efficace à laquelle l’Education nationale et le conseil général ont aussi apporté leur concours.
Un an et demi après leur installation, les familles accueillies sont, discrètement mais assurément, en voie d’intégration. La scolarisation des enfants y est pour beaucoup ainsi que la volonté des parents d’apprendre le français et d’accéder à l’emploi.
Une telle initiative n’aurait pu voir le jour sans un dialogue approfondi avec les habitants de nos communes et des quartiers concernés qui ont fait preuve d’un esprit d’ouverture et de tolérance remarquable, contribuant ainsi à tisser des solidarités nouvelles.
On voit bien, dès lors, que la mise en place de tels logements d’urgence, répartis dans toute la Métropole est une réponse sereine et responsable à la situation intolérable, vécue par les personnes les plus démunies, qu’elles soient roms ou pas.
Par ailleurs, nous regrettons la polémique de l’été qui fait l’amalgame entre les roms et les gens du voyage. Quelques soient les personnes concernées, la loi doit être la même pour tous. En cas d’occupation illégale d’un terrain, il est logique que, notamment pour des problèmes d’hygiène et de sécurité, la collectivité demande l’évacuation de l’emplacement occupé.
Il s’agit d’un sujet difficile qui nécessite de la sérénité, de l'écoute, de la pédagogie. Nous avons pris nos responsabilités voilà deux ans en créant ces villages d'insertion. Le résultat est incontestablement positif. Le tumulte actuel ne contribue en rien à des solutions durables."
Bien seules à l’époque, les villes de Faches Thumesnil, d’Halluin et de Lille (rejointes ensuite par la ville de Roubaix) ont mis en œuvre cette démarche de solidarité envers des citoyens européens : 2 mobil homes à Halluin pour 10 personnes, 3 à Faches Thumesnil pour 17 personnes.
Les terrains sont communaux ou communautaires ; le financement des mobil homes a été assuré par l’Etat, la volonté était municipale et l’accompagnement était associatif : concrétisation d’une coopération exemplaire et efficace à laquelle l’Education nationale et le conseil général ont aussi apporté leur concours.
Un an et demi après leur installation, les familles accueillies sont, discrètement mais assurément, en voie d’intégration. La scolarisation des enfants y est pour beaucoup ainsi que la volonté des parents d’apprendre le français et d’accéder à l’emploi.
Une telle initiative n’aurait pu voir le jour sans un dialogue approfondi avec les habitants de nos communes et des quartiers concernés qui ont fait preuve d’un esprit d’ouverture et de tolérance remarquable, contribuant ainsi à tisser des solidarités nouvelles.
On voit bien, dès lors, que la mise en place de tels logements d’urgence, répartis dans toute la Métropole est une réponse sereine et responsable à la situation intolérable, vécue par les personnes les plus démunies, qu’elles soient roms ou pas.
Par ailleurs, nous regrettons la polémique de l’été qui fait l’amalgame entre les roms et les gens du voyage. Quelques soient les personnes concernées, la loi doit être la même pour tous. En cas d’occupation illégale d’un terrain, il est logique que, notamment pour des problèmes d’hygiène et de sécurité, la collectivité demande l’évacuation de l’emplacement occupé.
Il s’agit d’un sujet difficile qui nécessite de la sérénité, de l'écoute, de la pédagogie. Nous avons pris nos responsabilités voilà deux ans en créant ces villages d'insertion. Le résultat est incontestablement positif. Le tumulte actuel ne contribue en rien à des solutions durables."