Une quinzaine de «Total», sages, ce matin à la chambre sociale de la Cour d'appel de Douai. Leurs avocats réclament le redémarrage de la raffinerie de Dunkerque, puisque les salariés n'ont pas été consultés dans les règles, donc «délit d'entrave». La direction plaide qu'elle a agi au mieux alors que les cours du baril s'effondraient, et que rien n'était prémédité. Les salariés avaient gagné pour la forme, le 22 avril à Dunkerque. Le juge avait reconnu le «délit d'entrave», mais sans demander le redémarrage. Décision du juge d'appel, le 30 juin.
H.S.
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