Le président d'une association d'anciens combattants a déposé plainte lundi pour "profanation" contre l'organisatrice d'un festival durant lequel un panneau avec des femmes dénudées avait été disposé devant le monument aux morts de Vieux-Condé (Nord), a-t-il annoncé.
Lors de la 12e édition du festival des Arts de la rue les Turbulentes, le monument, qui rend hommage aux soldats tombés pour la France lors des deux guerres mondiales, a été recouvert d'une fresque mettant en scène deux femmes à la poitrine dénudée se faisant pincer le bout des seins avec des tenailles.
"On n'a pas à se servir d'un monument aux morts pour faire des festivités comme celles-là", a déclaré Chérif Boukorras, président de la section des anciens combattants d'Odomez (Nord). Il a précisé avoir déposé plainte au commissariat de Vieux-Condé. M. Boukourras a par ailleurs indiqué qu'il s'était rendu sur place dimanche, qu'il avait demandé le retrait du panneau, et que, faute d'avoir obtenu gain de cause, il s'était "mis en colère" et avait "tout foutu par terre".
Virginie Foucault, organisatrice du festival, a déploré une "incompréhension", et "l'ampleur" prise par cette affaire. Cette fresque, qui fait partie d'un parcours déambulatoire sur "les résistances d'hier et d'aujourd'hui", évoquait "la torture faite aux femmes". Le propos de cette oeuvre est une démarche de "transmission et de devoir de mémoire", selon Mme Foucault, qui a souligné qu'à "aucun moment il n'y a eu détournement" du monument.
(Source AFP)
"On n'a pas à se servir d'un monument aux morts pour faire des festivités comme celles-là", a déclaré Chérif Boukorras, président de la section des anciens combattants d'Odomez (Nord). Il a précisé avoir déposé plainte au commissariat de Vieux-Condé. M. Boukourras a par ailleurs indiqué qu'il s'était rendu sur place dimanche, qu'il avait demandé le retrait du panneau, et que, faute d'avoir obtenu gain de cause, il s'était "mis en colère" et avait "tout foutu par terre".
Virginie Foucault, organisatrice du festival, a déploré une "incompréhension", et "l'ampleur" prise par cette affaire. Cette fresque, qui fait partie d'un parcours déambulatoire sur "les résistances d'hier et d'aujourd'hui", évoquait "la torture faite aux femmes". Le propos de cette oeuvre est une démarche de "transmission et de devoir de mémoire", selon Mme Foucault, qui a souligné qu'à "aucun moment il n'y a eu détournement" du monument.
(Source AFP)