L'Euro 2016 attribué à la France, ça veut dire des matches probables dans le futur -et controversé- Grand Stade de Lille et au Stade Bollaert de Lens. Pour Martine Aubry, c'est «un grand bonheur, pour tous les amoureux du foot, tous les supporteurs, mais aussi tous les Français. C'est un honneur de recevoir l'Euro en 2016, c'est une fête populaire, de l'émotion partagée, tout ce qu'on aime». La maire de Lille considère par ailleurs que la présence dans le dossier français du futur grand stade de l'agglomération lilloise, dont la livraison est prévue pour juillet 2012, a joué un rôle «déterminant» dans la victoire de la France.
«Maintenant, on attend une demi-finale, ici et plus», a indiqué Mme Aubry, elle a félicité «le président de la fédération française de football Jean-Pierre Escalettes, qui est aujourd'hui à Lille, qui a porté ce dossier formidablement bien». «Il faut dire aussi bravo à la Turquie, ça fait plusieurs fois qu'ils arrivent en short-list et qu'ils ne sont pas retenus. Ce pays qui se développe, qui avance, il faut leur dire bravo, il ne faut pas les oublier», a ajouté Mme Aubry, à l'adresse du rival malheureux de la France, lors du deuxième tour de scrutin. Martine Aubry s'est également réjouie des retombées «formidables de cette compétition pour la région», espérant que la fête vécue lors du mondial 98 en France allait se renouveler.
Guy Delcourt, maire PS de Lens, s'est dit «très fier de cette décision» et «heureux pour le peuple du football. Je pense que Frédéric Thiriez (président de la Ligue de fotball professionnel) a pu voir à travers ce match France - Costa-Rica (mercredi au stade Bollaert) l'accueil, l'ambiance générale du peuple du football dans le nord de la France. Ca m'a fait plaisir de voir qu'ils avaient su reconnaître que ce public pour eux était véritablement un encouragement pour l'avenir».
Avec AFP