Il s'explique. INDUSTRIE - Total a beau reporter sa décision de fermer son usine de Dunkerque, les salariés ne décolèrent pas. Demain, dans les six raffineries françaises du groupe, c'est AG, et le 5 février, l'intersyndicale se réunit. «Ce qu'on veut, c'est l'ensemble des raffineries en grève, une pénurie sur tout le territoire. On a besoin d'un soutien de cette ampleur», s'exclame Benjamin Tange, responsable syndical CGT. Il manifeste aujourd'hui, devant le siège de Total, il estime le nombre de personnes mobilisées à mille, dont 300 venant de Dunkerque. Il s'explique.