SOCIÉTÉ - Le gaz pourrait être à l'origine de l'explosion et l'incendie, cette nuit vers une heure du matin, du troisième étage d'un immeuble de Dunkerque. Bilan, 14 blessés, dont deux graves.
L'incendie a complètement ravagé le troisième
et dernier étage, où le sinistre s'est déclaré, selon la préfecture du
Nord, samedi. «Le troisième étage a été détruit à 100%», a déclaré à l'AFP une
porte-parole de la préfecture du Nord.
Seul l'appartement où a eu lieu l'explosion a été touché par
l'incendie, mais les douze appartements du troisième étage ont été endommagés
par l'explosion, selon le Codis (Centre opérationnel départemental
d'incendie et de secours) du Nord, qui précise que «vitres, cloisons
intérieures, tout ce qui est susceptible d'être soufflé par une
explosion a été détruit».
Parmi les deux blessés graves, une personne s'est défenestrée. Cette femme, qui habitait
l'appartement où a eu lieu le sinistre, souffre de nombreuses
fractures, mais, pour elle comme pour l'autre occupant de
l'appartement, un homme brûlé gravement, «leurs jours ne ne sont pas en
danger», selon les secours et la préfecture.
Le gaz pourrait être à l'origine de l'explosion qui a causé l'incendie.
Des employés de GDF étaient présents sur le site de l'accident, samedi,
pour déterminer les causes de l'accident, selon les secours.
Des pompiers étaient également encore sur les lieux samedi matin pour
sécuriser le bâtiment par des travaux d'étaiement.
Le feu a été éteint assez rapidement, mais les trente-sept appartements
de l'immeuble, dans lesquels se trouvaient une cinquantaine de
personnes, ont dû être évacués et leurs occupants relogés par la mairie
et leurs familles.
Les fenêtres de cet immeuble de type années 1970 d'un quartier
populaire de Dunkerque ont été noircies par le sinistre.
AFP