FOOT - Lille, pourtant mené au score, a réussi à obtenir, grâce à un superbe coup franc de Bastos, un match nul à Sochaux (1-1), qui n'arrange touefois aucune des deux formations au vu de leur début de saison
difficile, dimanche lors de la 5e journée de L1. Avec cinq points, Le LOSC grimpe d'un seul rang (15e), tandis que les Sochaliens continuent de piétiner en bas du classement (19e, un seul point).
En plus des difficultés rencontrées sur le terrain, Sochaux a dû en surmonter une autre, venue des tribunes, où une partie des supporters avait décidé de se mettre en grève dix minutes pour dénoncer la "politique dirigeante du club", notamment en matière de recrutement, "les dysfonctionnements internes
et les hausses des tarifs d'abonnement". Dix minutes pendant lesquelles aucun chant n'est sorti des tribunes et où aucun drapeau n'a flotté. C'est dans ce contexte que les Doubistes ont entamé timidement la partie face à des Lillois recroquevillés. Sochaux perdait Nicolas Maurice-Belay à la 24e, victime d'un claquage. En ajoutant à cela l'absence du capitaine Stéphane Dalmat, suspendu, l'humeur n'était pas au beau fixe.
Le jeune Sloan Privat, 19 ans, habitué aux matches de CFA avec l'équipe réserve, a pourtant redonné l'espoir au public en cueillant à froid les Lillois dès les premières secondes de la deuxième mi-temps. Servi par Erding, il déboulait en profondeur pour aller crucifier Malicki (1-0, 46e), un but qui consacrait là sa première titularisation en élite.
La joie fut néanmoins de courte durée. Après une faute de Perquis au niveau des 30 mètres, le capitaine lillois Bastos remettait les compteurs à égalité sur un somptueux coup franc direct (1-1, 62e).
Lille aurait ensuite pu plier le match. D'abord par Debuchy qui perdait son duel seul face à Richert (79e), puis par De Melo qui ne cadrait pas sa frappe à ras de terre (83e), enfin par Cabaye dont le tir obligeait à nouveau Richert à sortir le grand jeu (89e). Omniprésent, le gardien sochalien sauvait une dernière fois son équipe d'une éventuelle déroute, sur un tir enroulé de Bastos.
Avec AFP