ÉDUCATION - La fac a été désertée vendredi après midi. Plus de CRS à l'horizon, et presque plus d'étudiants. Les tables et les chaises sont toujours emplilées aux entrées de la fac de sciences humaines de Lille 3, mais les étudiants bloqueurs ne l'occuperont pas ce week-end, selon Dorothée, étudiante gréviste. L'assemblée générale a repoussé la prochaine décision à lundi matin à 10h30.
L'Unef, comme l'union des étudiants communistes appellent au débloquage, mais pas avant un vote en assemblée générale. Condition du débloquage, pour l'Unef : «le retrait de la police, et le réaménagement du calendrier du contrôle continu en janvier», voire «rendre caduque les contrôles continus qui ont déjà eu lieu dans des conditions absurdes», indique Julien Bruneel de l'Unef.
Simon Fournier, pour Sud-Etudiant, réclame la démission de Jean-Claude Dupas, président de l'université, après l'intervention policière, et estime que la question d'un «blocage total» de ne pose plus. Il demande aussi «le retrait des forces de police, et une rediscussion des conditions des examens».
Vendredi matin, une centaine d'étudiants avaient investi le conseil d'administration de la fac, en chantant. Ils ont empêché Jean-Claude Dupas, de quitter les lieux. Le budget n'a pas pu être voté.
H.S.