SOCIÉTÉ - Des roses et des tulipes blanches. Ils étaient un demi-millier. Les amis, la famille, les voisins de Donovan Soler ont défilé, entre silences et murmures, vêtus de T-shirts blancs à l'effigie du jeune homme, samedi après midi à Roubaix, derrière une banderole «plus jamais ça, stop à la violence». La marche a démarré à 15h sur la grand-place, et s'est terminé à l'angle des rues Jules Guesde et neuve-Racine, là où Donovan Soler, 20 ans, a été tué de trois coups de feu, le 27 octobre dans le quartier de la Potennerie. SOCIÉTÉ - Des roses et des tulipes blanches. Ils étaient un demi-millier. Les amis, la famille, les voisins de Donovan Soler ont défilé, entre silences et murmures, vêtus de T-shirts blancs à l'effigie du jeune homme, samedi après midi à Roubaix, derrière une banderole «plus jamais ça, stop à la violence». La marche a démarré à 15h sur la grand-place, et s'est terminé à l'angle des rues Jules Guesde et neuve-Racine, là où Donovan Soler, 20 ans, a été tué de trois coups de feu, le 27 octobre dans le quartier de la
Les visages sont blancs, noirs, maghrébins, jeunes, quelques vieux. Les soeurs de Donovan essuient leurs larmes. Une vieille dame aux cheveux blancs esquisse un signe de croix devant les fleurs amoncelées sur le trottoir. Dans la foule, deux dames : «J'espèrent qu'ils ont compris que ça sert à rien».
Un jeune homme de 18 ans soupçonné de l'avoir abattu, aurait reconnu les faits en garde à vue deux jours après les faits, et aurait expliqué son geste, selon le procureur de la République de Lille, par un «différend, vieux de quelques mois, et dont la nature exacte reste confuse».
H.S.
Photo Aimée Thirion