pourquoi ils continuent. GRÈVE - Bonnets enfoncés sur la tête, palettes qui brûlent, c'est encore la nuit. Six heures ce mercredi 15 devant les ateliers SNCF d'Hellemmes, près de Lille, où ils sont plus de mille à réparer les TGV, d'habitude. Là, c'est piquet de grève. Le froid raidit les épaules dès qu'on s'éloigne des flammes du brasero, mais ils n'ont pas l'air de s'en apercevoir. On est venu leur demander ce que pense la base, après ce qui c'est passé la veille à Paris, les négociations qui reprennent, tout ça. Eux, ils essaient d'expliquer pourquoi ils continuent.